Que l'aliment soit ton remède disait déjà Hippocrate

Nutritherapie - Nutrition ou Médecine Orthomoleculaire - Médecine Nutritionnelle

Mais quel aliment, pour quelle personne et quelle situation, quelle prévention ou maladie ?

Quel est le rôle présumé des facteurs alimentaires et nutritionnels dans la genèse des grandes maladies de notre époque ?
Plus de 70% ! répondent des épidémiologistes célèbres, c'est à dire beaucoup plus que le tabac, la pollution et tous les autres facteurs réunis.

Qu'attendre de ces facteurs dans le cadre d'une prévention active et mesurable ou d'un traitement adjuvant ?

Nul ne songerait à dénier l'importance des conseils nutritionnels dans le cadre d'un traitement optimisé de maladies cardio-vasculaire, cancérologiques ou même infectieuses telles que l'infection HIV.

Comment mesurer le Besoin Individuel Optimise (BIO) de chacun et surtout comment y répondre, par quelle alimentation et, si l'alimentation ne suffit pas, par quelle supplementation ?

Depuis une trentaine d'années des médecins et chercheurs de toutes nations ont publié des milliers de travaux sur l'aspect préventif et curatif de la nutrition et des supplémentations nutritionnelles.
Car il ne s'agit pas d'une "médecine" ou "spécialité" de plus mais d'une façon d'optimiser la prévention et donc la santé comme l'efficacite de toutes les "thérapies" et "spécialités".
Parmi eux, Linus Pauling, double prix Nobel employa en 1968 le terme orthomoleculaire qui signifie étymologiquement: apport moléculaire juste.

De nos jours on utilise indifféremment les termes Nutritherapie, Nutrition ou Médecine Orthomoleculaire ou encore Médecine Nutritionnelle.

De l'équilibre Nutritionnel à la Nutrithérapie Orthomoleculaire

"On nous dis que notre ration alimentaire est globalement équilibrée en Nutriments..." Qu'il s'uffirait de manger "un peu de tout" et "de tout un peu"...
C'est à dire de varier les aliments...
N'est-ce pas oublier le problème de la qualité des aliments, de leur conservation, de leur préparation et, finalement, de leur réelle densité nutrionelle lorsqu'ils arrivent dans notre assiette ?

Toutes les grandes études épidemiologiques en France :
  • l'étude ESVITAF, "Enquête sur le statut vitaminique de trois groupes d'adultes français" A. Lemoine en 1986, Ann. Nutr. Métab 30
  • l'étude de J.C. Guilland "Évaluation de l'apport alimentaire vitaminique en bourgogne", Ann. Nutr. Métab. 30 21-46
  • l'étude de Serge Hercberg "Consommation alimentaire d'un échantillon représentatif de la population du Val de Marne", Rev. Epidém. Santé Publique 1991
Concluent à l'existence d'un certain nombre de déficiences qui sont variables selon l'âge, le sexe, les conditions de vie et de régime que s'imposent les sujets.

Ces déficiences ou " sub-carences " concernent tous les âges et les sexes à l'intérieur de fourchettes allant de 20 à 100 % de déficit, suivant les âges et les nutriments.

Exemple: " Enquête Val de Marne, 1991 ", 100 % des adultes, hommes ou femmes de 18 à plus de 50 ans sont déficitaires en vitamine E.
Or on connaît (étude MONICA) la corrélation entre déficit en vitamine E et accroissement du risque cardio-vasculaire.

Il est même de plus en plus probable que ces déficiences associées à d'autres telles que celles en vitamines du groupe B (B9, B6...) jouent un rôle prépondérant par rapport au seul problème du cholestérol sur la genèse de ces maladies.

En réalisant par le biais de la clinique et de la biologie un Bilan Nutritionnel Individuel Optimise en fonction de ces travaux il est possible de concevoir une véritable approche dynamique de la sante et donc une prevention active et personnalisee de bon nombre de maladies.

Source : Association pour le Développement de la Nutrition Orthomoleculaire


Article extrait du site Loribel.com.
https://loribel.com/sante/articles/nutritherapie-admp.html